perso

Ma photo
Murmure frivole dans l'obscurité du temps

dimanche 3 mai 2009

Silence.
Les étoiles battent à l'unisson,
tes yeux se perdent et tes mains se referment.
La mer se courbe sur l'horizon
caressant la nuit de ses vagues incertaines.
L'ombre entre nos corps glisse sur ta peau,
brule sur ma bouche et repli tes doigts,
tandis que s'éloigne les cris des oiseaux,
les étoiles dans tes yeux n'ont plus besoin de moi.
Les tempêtes de couleur et le temps qui avance,
des ombres de lumière, le sable dans tes cheveux,
on a voilés nos cœurs sous les ailes du silence,
on a perdu la flamme qui brulait dans nos yeux.
Se dire qu'a chaque instant on est un peu plus mort,
amer souvenir de l'histoire qui s'efface.
Et au bout de l'errance, les oiseaux sur ton corps,
les cris des sirènes et les souvenirs qui passent.
dans l'ombre des vagues avalant les colombes
se reflète les espaces justifiant ton exil,
ensemble on trace l'emplacement de nos tombes,
souriant a la mort dans une joie enfantine.
Regarde le vide que tu creuse dans mon ventre,
regarde au fond de moi, fait un pas dans l'abime,
il n'y aura plus rien, juste le néant du manque,
le sang sur mes pupilles et la souffrance ultime.
je t'ai vu t'éloigner dans le jour qui s'endort,
ne reste de ta lumière que le flou d'une image,
ton attrait pour l'errance, les oiseaux sur ton corps
et les larmes de feu qui fondent sur mon visage.

1 commentaire: