perso
samedi 5 décembre 2009
Décembre
Fatiguée de lutter contre l’impossible, j’ai laissé le quotidien impassible engloutir mes journées. Ce n’est plus la fascination tranchante des débuts, la peur viscérale ou la faim effrénée des espaces à déchiffrer. Il n’y a plus rien de tout l’appétit de ma douleur, mais le sommeil ne se fait plus autant attendre- et la bête tapie au fond de mon estomac s’est un peu assagie. Sombrer peu a peu dans l’incohérence émotionnelle et l’absence… c’est de plus en plus difficile d’émerger le matin- et balancer mon corps fourbu dans le vacarme du dehors.
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Joli.
RépondreSupprimerthank you
RépondreSupprimer(comme dirai Louise: c'est le clown schizophrène qui s'exprime)