Il n'est pas seul celui qui peut encore aimer, étreindre la passion à pleine mains, à pleine chair. Et y planter les dents jusqu'à la moelle, jusqu'à la vie, jusqu'à extraire la dernière goutte amère à sa bouche. Il peut encore se regarder sourire, boire le ciel avec la précipitation d'un homme qui se noie, ingurgiter tout cet amour jusqu'à la lie, jusqu'à s'en brûler l'œsophage.
Et vivre.
perso
samedi 29 janvier 2011
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