Frisson d’éternité, abîme noueux des sens, souffle mourant de l’air sur nos mains délacées. Dans l’ombre de ton regard glissent les silences éteints des nuits d’ivresse. Tournoiement des ailes veinées de plaisir aux confins de ma tête. Tabac froid. Bruissement de papier chiffonné: tu ne dis rien et le silence m’étouffe. sous les palpitation de mon ventre écorché, je m’abîme dans ton indifférence et glisse dans mes cheveux les fleurs de tes absences. A l’abri des saules je guette ton ombre sur ma peau tiède, le cœur écaillé de soupirs. Attente brûlante de l’interdit, inaccessible oubli des sens.
Je m’enivre de solitude entre deux cigarettes.
perso
mercredi 13 mai 2009
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C'est superbe! <3
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